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Puerto Montt, le 31/12/2004
Au Chili, un étranger entrant dans le pays ne peut y rester plus de 90 jours. Au bout de ce délai, il doit quitter le pays. Dès qu’il a passé la frontière, il peut tout de suite rentrer au Chili et on lui refait un nouveau visa de 90 jours. Comme notre visa se terminait, nous allâmes donc en Argentine où plus exactement, à Bariloche, une ville touristique, réputée pour son chocolat.
Nous trouvâmes une petite cabaña (bungalow) avec le plancher en bois et les murs en pierres et aussi, (oh joie !), une cheminée et tout le nécessaire pour faire un bon feu, ce que nous n’avions pas fait depuis longtemps Nous nous étions aussi renseigné sur les balades et le lendemain matin, nous marchâmes jusqu’en haut du Cerro Lopez, une montagne des environs, ce qui nous prit toute la matinée. Là haut, nous pique-niquâmes. La vue était magnifique et comme j’avais amené mon matériel d’aquarelle, j’ai fait une petite peinture. Le lendemain après-midi, nous allâmes jusqu’à un lac qu’on appelle la Laguna Negra. Au début, on fait 400m de dénivelé en terrain plutôt plat, ce qui prend beaucoup de temps, puis, on arrive à un terrain de camping. Nous y goûtâmes avant d’attaquer une grande pente, appelé picada, qui fait aussi 400m de dénivelé, sauf qu’on les fait à peu près en une heure donc, évidemment, c’est plus pentu ! Mais quand enfin nous eûmes atteint le sommet, nous pensâmes que ça en valait la peine. Il y avait, tout autour de nous, des sommets enneigés et au milieu, le lac. De l’autre coté du torrent qui sortait de la Laguna Negra, se trouvait le refuge. En y entrant, nous nous sommes retrouvés devant une joyeuse compagnie d’Argentins. Le lendemain matin, nous essayâmes d’atteindre le sommet d’un cerro qui se trouvait juste au-dessus de la Laguna Negra mais nous finîmes par renoncer car il fallait sans cesse traverser des plaques de neige ramollies. Au retour, en bas de la picada, nous re-goûtâmes au même endroit. Arrivés à la voiture, nous rentrâmes à la cabaña où nous prîmes une douche rapide avant de partir assez hâtivement en direction de la frontière. Quand nous arrivâmes à Puerto Montt, ou plus exactement, à la Marina Oxxean où était Constance, la nuit était déjà très sombre.
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