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Itaparica, le 31/05/2002
Bonjour, bonjour et re-bonjour .
Nous sommes à Itaparica, sur le bateau et nous venons de regarder , papa, Augustin et moi, un match de la coupe du monde. A ceux qui n’ont pas regardé le match: La France a perdu mais ce n’est pas pour ça que je vous écris. Si je vous écris ,c’est pour vous parler du «caldo de(dé)canna(jus de canne)».
Tout d’abord, l’homme prend un couteau et râpe l’écorce de la canne comme vous me voyez en train de le faire sur la photo (il y a aussi une photo représentant les cannes avec leur croute) puis, l’homme fait démarrer une machine en tirant sur une cordelette qui fait aussitôt tourner sur eux-même deux gros engrenages. Ensuite, l’homme fait passer entre les engrenages, le coté en pointe de la canne comme sur la photo. Ecrasée par les engrenages, la canne perd son jus qui glisse sur une petite pente métallique où il coule, entraînant avec lui des petits morceaux de canne. Le liquide tombe sur une passette qui bloque les petits morceaux et atterrit enfin dans un seau comme sur la photo d’à côté. Après, cela dépend du nombre de verres que vous voulez, il faut une canne pour un verre .Quand la canne, écrabouillée sort de la machine comme sur la photo, l’homme la plie, la remet, la tord, la remet puis la jette .Ensuite, il met dans un verre de la glace, du jus de citron si vous voulez, puis
il verse le liquide et met une paille et c’est près!
Allez!
Comme d’habitude:
A bientôt signée
Solène |
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