|  | Ushuaia, le 10/01/2003Chers  lecteurs et chères lectrices de notre site Constance. J’imagine  qu’avant, vous veniez tous sur notre site dans l’espoir d’un texte nouveau.  Hélas:rien. Et puis, un jour, vous irez sur notre site et vous crierez  «Enfin!»quand vous verrez un texte tout neuf et brillant parmi les textes  anciens, déjà poussiéreux et usés. C’est pour cela que je crains avoir changé  avec le temps et être moins humoristique car il faut dire que je suis un peu  triste et que je regrette les jours passés. Aussi, si jamais j’ai changé, l’un  d’entre vous n’aura qu’à me le dire par mail après s’en être aperçu sur le  texte ci-dessous. Ah au fait! J’oubliais de vous dire que le texte sera  tellement long qu’il sera divisé en deux textes.  Nous  nous sommes donc préparés à la traversée Mar Del Plata - Ushuaia (prononcer  Ouchoaya) avec l’évidence que nous nous arrêterons à certaines escales. Je vous  rappelle que Bruno était encore avec nous «à l’époque». Mais cela fait  tellement longtemps que je ne me rappelle pas de la moitié du voyage. Toujours  est-il que nous avons fini par nous en aller et nous sommes partis pour  Ushuaia. Après  quelques jours de traversé, la vigie a crié:
 «Terre!Terre!».  Nous arrivons à Valdes (prononcer Valdèsse) qui tient un peu de l’île de  Robinson Crusoe sauf qu’il y a de temps en temps des autocars et des voitures  qui viennent étinceler sous le soleil de plomb. Valdes est l’endroit de rêve  pour les touristes et aussi pour nous puisque nous en faisons un peu partie.  Nous sommes donc aller sur terre pour en savoir un peu plus sur cette terre  mystérieuse. Du bateau, en regardant le rivage, on voit 4 plans.
 1er  plan: La mer.
 2ème  plan: La plage garnie de petits poissons, de coquillages et de crabes morts.
 3ème  plan: Un désert avec partout des buissons ou doivent loger des…(Il ne faut pas  prononcer le nom de l’animal qui a des longues oreilles et qui mange des  carottes sur un bateau sinon il fait naufrage). Ça nous a bien rappelé les îles  Canaries où il fallait passer des terrains comme celui-là pour arriver au pied  des volcans.
 4ème  plan: Des petites montagnes tassées les unes contre les autres. À force de  marcher dessus, les touristes ont fait un chemin.
 Nous  sommes donc montés jusque là-haut et là surprise…nous sommes tombés sur un  plateau cerné par les petites montagnes et couvert de buissons bien piquants  avec au fond…des lamas. Toute la harde est arrivée au galop à 30 mètres de  nous! Je n’en revenais pas. Je m’arrachais les cheveux de la tête à la pensée  que nous avions laissé la caméra et mon appareil photo sur le bateau .Deux  retardataire sont venus près de la harde qui a fini par s’éloigner. Mais eux  deux sont restés. Nous supposions que c’étaient la mère et le petit et qu’ils  allaient partir d’un moment à l’autre mais ils se rapprochaient de plus en  plus. Une barrière leur barrait le passage mais ils sont allés jusqu’à une  partie effondrée qu’ils ont enjambée (nous nous en sommes aperçus quand nous  sommes rentrés par l’endroit où se trouvait la harde). Ils se rapprochaient  tellement que nous avons pu les identifier correctement. La mère était en fait  le mâle et le petit, la femelle. Au début on s’est dit: «Chouette! Ils se  rapprochent! », puis: «Ils commencent à être un peu trop près. » et pour finir:  «AU SECOURS!!!!!!!!». Les lamas ont commencé une sorte de bal. D’abord, ils se  sont tournés autour, ensuite ils se sont éloignés l’un de l’autre pour aller de  chaque coté de la plate-forme où ils dansait en se tournant le dos puis, ils se  sont rejoints pour se faire un gros bisou et enfin, ils se sont dirigés vers  nous. Ils ont commencé à s’intéresser à papa qui a posé la main sur la  brettelle de son sac. Puis, ils se sont intéressés à autre chose et enfin, ils  sont revenus vers papa et le male s’est cabré sous son nez. Papa a  précipitamment mis le sac devant lui. Ensuite, les guanacos(lamas) s’en sont  pris à maman. Nous avons fait mine de nous en aller en leur lançant des  injures. De là haut, les guanacos nous regardaient sans bouger. Ils n’étaient  vraiment pas contents qu’on soit venu sur leur territoire!
 Nous  avons vu plein de choses superbes, un puma, d’autre guanacos élevés et aussi  des sauterelles géantes ! De la colline, nous avons vu les deux lamas sur  la plage près d’une tente. En revenant sur les petites montagnes, nous avons  vus la trace des sabots.
 Nous  avons fini notre journée par une petite pêche de crustacés que nous avons  finalement rejetés à l´eau.
 Un  bateau suisse nous avait rejoint ce matin avant que nous ne partions en  exploration.
 Nous  sommes partis le lendemain et arrivés après quelques jours de navigation à  l’entrée du canal Beagle(Bigueulle) . Nous avons tout de suite vu Cloud  Seven(Clode Séveunne)un bateau ami anglais .Richard, le capitaine, est sorti  dehors pour nous regarder. Du kelp(kèlpe), des grandes algues pleine d’air,  flottait à la surface. Il y avait une grande maison et des champs avec des  chevaux. Nous sommes allés les voir et nous leur avons donné de l’herbe. Ça m’a  rappelé la fois où nous étions allés nous balader en France et que nous avions  croisé des chevaux auxquels on avait donné des feuilles mortes. Revenus  à la maison qui était aussi un restaurant-bar, nous avons rencontré un vieux  monsieur qui nous a dit qu’on ne pouvait pas voir les chevaux. Finalement, nous  sommes partis en balade. Nous avons vus des rapaces et aussi plein de plantes.  Près du resto se trouvait fraisiers, framboisiers et rhubarbe. Il y avait aussi  des sortes d’oies que personne ne connaissait.
 Nous  avons aussi repéré deux petites maisons de la même couleur mais un peu  éloignées l’une de l’autre. Nous sommes passés devant la plus grande et nous  avons vu une pancarte qui disait que c’était un musée des mammifères aquatiques  d’ici. Sur le chemin du retour j’ai demandée à papa d’aller visiter le musée.  Il était entouré de squelettes de baleines. Il y avait aussi des crânes de  baleines et de dauphin ainsi que des côtes et des vertèbres le long de la  barrière du resto. Revenons au musée nous avons donc frappé à la porte. Une  fille très jeune est venue nous ouvrir .Elle nous a dit de venir le lendemain  ou le sur lendemain après-midi. J’ai pu voir un morceau de l’intérieur du  musée. J’ai vu un dessin d’orque avec son squelette accroché à coté de lui en  suivant bien le mouvement. Yahooouuuu!
 Le  lendemain nous sommes donc allés au musée. Une fille plus grande que l’autre  nous a fait la visite. Elle nous a montré des photos de chaque étape du travail  que les gens font pour recueillir les squelettes des dauphins et baleines.  D’abord, ils mesurent l’animal prenant chaque note puis regardent ce qu´il y a  à l’intérieur(sympathique). Pour finir, ils font bouillir à l’eau de javel le  corps, ne laissant que les os proprement nettoyés. Le plus super c’est qu´on  peut toucher à tout dans le musée. La fille a eu beaucoup de mal à nous  convaincre de toucher la dent d’un cachalot. Il y avait au milieu du musée des  petites tables avec plein de choses intéressantes dessus. Par-exemple on  comparait les naseaux d’un cheval peint en jaune(je veux parler des naseaux pas  du cheval) à ceux d’une baleine peint de la même couleur(je ne veux pas parler  de la baleine). On s’aperçoit alors à quel point les naseaux du cheval sont  plus grands que de ceux de la baleine. Nous avons aussi visité le laboratoire  et la jeune fille de la veille m´a proposé des gâteaux. Le lendemain Augustin  et moi sommes allés faire un reportage sur le musée. La grande fille nous a  fait visiter l´intérieur et l´extérieur de la petite maison. C’était une sorte  d’entrepôt de squelettes et l’odeur qui y rodait était charmante.
 Un  jour nous avons fait des adieux au deux filles et nous sommes partis pour  Ushuaia.
 Et  le premier texte en reste là.
 Augustin  va poursuivre le texte.
 Au  prochain reportage à tous!
 Solène
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