Nouméa, le 17/01/2006

Chers tous

Cela fait bien, bien longtemps que je n’ai plus écris, et il est temps de reprendre le clavier pour vous raconter nos rebondissantes et époustouflantes aventures.
Nous sommes actuellement en Nouvelle-Calédonie, qui ai bien éloigné du lieu où je vous ai écrit mon dernier journal. Il va falloir donc remonter dans le temps, afin de raconter en détail ce qui c’est passer jusqu’ici.

Après un séjour dans les Tuamotu, le plus grand archipel dans le Pacifique, nous sommes rentrés à Tahiti puis de là, nous sommes partis dans un archipel nommé des Îles Sous Le Vent, composé des principales îles du Pacifique, dont Tahiti, où nous y avons passés plusieurs longues semaines. Notre dernière escale en Polynésie Française à été l’île de Maupiti, pas très touristique, la seule à l’écart dans l’archipel, puis nous sommes partis pour de bon vers des horizons inconnus.
Nous nous sommes dirigés alors vers l'archipel des Îles Cook, éloigné de tous, qui est devenu indépendant récemment. Ou plus exactement, vers l’atoll de Palmerston, l’un des premiers de l’archipel en venant de l’est. J'ai été assez malade et ai passé toutes mes journées et mes nuits allongé dans le carré sans presque jamais me relever. J’ai donc été très contente d’arriver, la traversée ayant durée 6 jours.
Là-bas, les gens sont vraiment très, très sympathiques et nous nous en sommes rendus compte avant même de poser pied à terre. Alors que nous longions le motu, une barque est venue à notre rencontre, et nous a conduit jusqu'au mouillage où le conducteur qui s'appelait Bob nous a dit (en anglais, car les Îles appartenaient au patrimoine anglais) qu'il allait nous emmener les gens de la douane. Tandis qu'il re-partait nous avons un peu tout rangé dans le bateau.
Quelques instants plus tard, l'immigration arriva en vieux Tee-shirts et en bottes. Ils étaient très sympathiques et nous sommes allés à terre avec eux de la barque de Bob. Palmerston, est un atoll, c’est à dire qu’il n'y a pas de roche volcanique, le volcan est immergé depuis longtemps. Ne reste plus que des îlots en corail, appelés motu, qui forment un joli anneau.
Les bateaux sont obligés de mouiller à l'extérieur de l'atoll car la passe est bien trop petite pour qu'ils puissent rentrer. Pour les barques, c’est différent. Une fois rentrés dans l'atoll, nous avons slalomer entre les patates de corail, jusqu’au seul motu habité de tout l’atoll. C’est là que ce trouve le village, caché au milieu des cocotiers. Village c’est à dire, quelques maisons en tôle et en bois, une église, une école et quelques autres bâtiments importants. Pas d’épicerie, les gens ne n’ont pas besoin. Il y a quand même une cabine téléphonique et un ordinateur avec connexion Internet, dans une petite cabane juste à coté de l’antenne parabolique et des panneaux solaires.
Arrivés ici nous avons pris quelques verres d'eau de coco chez Bob puis nous sommes allés accomplir les dernières formalités de rigueur près du centre de santé de l'île. J’ai fait connaissance avec les deux filles aînées de Bob. La plus grande s'appelle Taia, elle a quatorze ans et l'autre s'appelle Colindre ou Colindra je ne sais plus très bien. Elle avait mon âge mais comme elle était très timide, je me suis plutôt liée d'amitié avec Taia. Avec les parents et Augustin, nous avons visité l'école et décider d'y aller chanter demain. Nous avons passé le reste de la journée au village, à nous familiariser avec la famille de Bob et les autres habitants. Finalement nous sommes rentrés vers le soir.
Le lendemain matin nous sommes retournés à terre pour aller chanter dans l’école mais un anglais est arrivé en même temps que nous pour faire pratiquement la même chose avec les enfants. Nous l'avons laissé passer le premier, mais cela fut bientôt trop long et nous avons décidé de remporter le projet à demain. Nous avons passé le reste de la journée chez Bob, avons mangé chez lui mais l'arrivée d'un bateau ami, Anastasia, nous a tiré de la table Bob et moi. Car dans l'île c'est une coutume que d'aller accueillir un bateau lors de son arrivée et de le prendre en charge. C’est ce qu’avait fait Bob avec nous. Nous nous sommes dépêcher d'embarquer avant qu'un autre bateau ne nous pique Anastasia puis nous avons attendu que celui vienne pour lui montrer ensuite le mouillage. Après quoi nous sommes passer sur Constance afin que je puisse prendre nos masques et tubas, nos palmes et nos maillots de bain puis nous sommes revenus à terre et Augustin et moi avons passer tout le reste de l'après-midi a nous baigner avec Taia, Colindra et d'autres enfants. Les autres journées ont été toutes un peu pareilles, nous avons chanté à l'école et nous sommes partis le lendemain ou sur-lendemain. Juste avant le départ, nous avons invité Bob et toute sa famille sur le bateau et nous leur avons offert en plus de vêtements, farine, huile, sucre et œufs (tout le nécessaire dont ils manquaient) une VHF portable, car Bob tenait beaucoup a en avoir une et c'est ce qui lui a fait le plus plaisir. Ensuite, nous sommes partis, avons quitté ce petit paradis qui restera une des meilleures escales que nous ayons eu dans le Pacifique je crois. Et c’est la fin romantique de cette histoire.
Bien amicalement
Solène

 
 


Le beau lagon de Palmerston


L'avenue principale du village


Le cyber de l'île !


Un repas chez Bob


La classe unique de l'école du vilage


Préparation des perroquets


Taia et son amie


La famille de Bob