Rio de Janeiro, le 28/07/2002

Nous voilà à Rio, deuxième plus grande ville du Brésil. Quelle arrivée ! Au lever du jour, nous avons commencé à discerner les îles et les collines situées à l’entrée de la baie puis le Pain de Sucre, emblème de la ville, est sorti de la brume. Juste après, nous avons été noyés dans le brouillard sans aucune visi. Mais bon, revenons en arrière !
Après être sorti de Vitòria avec Evelyne, nous avons passé 2 jours en mer mais avons dû faire demi-tour devant le cap de São Tomé car le vent était contre nous. Nous avons mouillé au milieu de la nuit devant une longue plage de sable. Nous étions entourés de bateaux de pêcheurs. Nous avons passé la journée tranquille au mouillage à faire des jeux de société, etc. Le lendemain, nous avons décidé de suivre un bateau de pêche qui nous avait proposé de nous montrer le chemin pour rentrer dans le fleuve et accéder à une étendue d’eau calme. Cela nous permettait de débarquer plus facilement Evelyne et d’aller au village. Nous avons donc suivi le bateau dans la passe, entourée de vagues déferlantes sur le banc de sable. Nous avancions bien quand tout à coup SHBLONG ! , le bateau s’est couché et une vague a déferlé dans le cockpit. Nous étions échoués sur (d’après les pêcheurs) le seul banc de sable situé au milieu de la passe ! Dans le bateau, tout était trempé par la première vague, il fallait se tenir à chaque à-coup. Tous les pêcheurs se sont mobilisés pour venir nous tirer et, après trois heures d’efforts, nous avons pu ressortir malgré les bouts qui pétaient, les vagues et le vent qui nous amenaient sur la plage, etc. Maman, Solène, Evelyne et moi sommes allés à terre avec un bateau de pêche, pendant que Papa rangeait le bateau. Il nous a rejoint un peu plus tard chez Marcelo, le pêcheur qui était monté à bord pour donner un coup de main. Nous avons mangé, joué avec les enfants du coin. A la nuit, je suis tombé et me suis un peu tordu le pied, ce qui fait que je n’ai pas pus courir pendant 2-3 jours. Nous avons dormi avec Evelyne chez Marcelo. Le lendemain, celle-ci est partie en bus pour rentrer à Vitória. Le vent soufflait toujours du mauvais côté, donc les parents sont allés au bateau chercher des affaires pour ester à terre. Moi, j’ai passé le plus clair de la journée à regarder la télé, puis qu’il ne fallait pas que je marche. Le lendemain, le vent a tourné au nord mais la mer était trop forte pour pouvoir embarquer. Le lendemain, pareil et le surlendemain itou. Papa a quand même pu monter à bord pour surveiller le bateau. Pendant ce temps, Solène et moi jouions avec les autres enfants, faisions du cerf-volant, attrapions des crabes, regardions la télé et surtout, taillions des bouts de bois. Finalement, nous nous sommes levés très tôt le mardi matin, avant que le vent ne se lève, avons pris un bateau et avons pu monter à bord de Constance. Nous avons fini notre nuit, avons pris le petit déj, puis sommes partis pour Rio, après un séjour de 4 jours. Après 3 jours de nav, nous sommes arrivés à Rio. Et voilà, maintenant cela fait 3 jours que nous sommes mouillés devant le Club Naval de Charitas, où nous avons déjà rencontré un bateau néo-zélandais mais qui est parti tout à l’heure. Il fait un temps de chien. Papa a installé le nouveau système des toilettes et il va falloir que j’arrête car nous allons à terre pour téléphoner en France.

Augustin

 

 
 


Les pêcheurs viennent à la rescousse


Pas facile avec ces vagues


Le petit port de Gargau


Papa dirige de tous jeunes instrumentistes !


Nos amis de Gargau


Lever de soleil sur la baie de Rio


Ca y est, on arrive !