Salvador, le 15/05/2002Voilà maintenant 26 jours que nous sommes dans la troisième ville en population du Brésil. Après une semaine de traversée en partant de Fernando de Noronha, nous avons donc vu les immeubles de Salvador puis nous avons mouillé devant Le Iate Club (Club de yacht). Nous avons profité des trois jours gratuits pour aller piquer des têtes dans la piscine et manger notre première feijoada, le plat bahianais à base de haricots noirs. Après ce court séjour, nous sommes allés au Centro Nautico où nous avons retrouvé des Canadiens entrevus à Dakar. Du bateau, on peut voir le grand ascenseur qui permet de passer de la « ville basse » à la « ville haute » et vice-versa mais qui est en réparation en ce moment. Nous nous contentons donc du funiculaire ou du minibus. Le premier soir, nous sommes montés au Pelorinho, le centre historique de la ville, où nous avons écouté de la musique, et en particulier de la batucada, percussions qui se jouent en groupe. Solène a tout de suite adoré et dès le lendemain, nous l’avons inscrite à Dida, l’école de percussions. Plus tard, je me suis aussi inscrit au cours de bongos. Au Pelorinho, nous avons aussi assisté à de la capoeira, la danse-lutte bahianaise. Entre temps, notre ami Philipe de Sal sur Odyssea est arrivé. Je lui ai emprunté « Sous le signe du Capricorne » et me suis donc mis à lire mon premier Corto Maltese qui porte en plus sur Salvador (qui s’appelait Bahia à l’époque). Nous avons aussi profité du temps pour aller rencontrer une école à l’autre bout de la ville et pour aller passer une soirée dans un petit quartier dont les habitants essayent de s’unir par la musique. L’école Pracatum y a été construite justement pour ces raisons et avec l’aide de Carlinhos Brown, un célèbre chanteur bahianais. Nous avons donc assisté à la récapitulation en plein air de l’évolution du quartier qui était avant mal famé puis nous avons écouté de la musique. Nous sommes aussi allés voir une conférence d’Yves Simon, un chanteur français (Au pays des merveilles de Juliet) qui est maintenant dans l’écriture. La conférence portait sur la publication en Brésilien de son livre « Le prochain amour », ce qui donne « O proximo amor ». Nous avons aussi traversé la Bahia de Todos los Santos pour aller à Itaparica, une grande île en face de Salvador. Là, nous avons retrouvé des Argentins que nous avions vus à Ceuta puis à Palmeira et tous les soirs, nous sommes allés manger des glaces au « buffet de sorbets » en face du mouillage. Tous les mardis, bien sûr, on rentre à Salvador pour le cours de percussions mais dès le vendredi, on retraverse la baie. Site Yves Simon : www.yves-simon.com |
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