Salvador, le 23/05/2002

Nous revoilà en train de parler de Salvador mais au fond c’est vrai que je ne vous ai pas bien parlé de cette ville immense .Donc voilà, je vais vous raconter l’histoire de Salvador .Nous voilà donc à l’époque des 4 mousquetaires et l’on vient de découvrir Salvador, on construit la ville haute et la ville basse qu’on traverse, maintenant, avec le bus, le funiculaire ou l’ascenseur qu’on voit sur la photo et qui ne marche pas en ce moment (pas d’chance! ) mais reprenons. Après les constructions il y a les guerres, les hollandais qui veulent prendre la ville de Salvador mais qui n’y arrivent pas heureusement puis l’esclavage, le marchandage des noirs qui a duré deux siècles. On enchaîne et ligote les prisonniers que l’on transporte en bateau d’Afrique jusqu’à Salvador pour les faire travailler dans les plantations de cannes à sucre. Puis, Salvador subit une épidémie qui tue la moitié de la population.
Maintenant, Salvador est une ville moderne avec plein de belles églises remplies de dorures. Dans les rues, de belles dames avec de grandes robes qu’on appelle Bayonaise vendent des beignets faits de farine de manioc fourrés de différents ingrédients. On appelle ces sandwiches des acaraje(acarajé) .Tout les mardi soir on chante ,on danse dans les rues .Il y a plusieurs choix .Ou bien on va voir des hommes qui chantent et jouent de la guitare électrique et du banjo sur une estrade et sous les lumières colorées que jètent de grosses lampes attachées au plafond, ou bien on suit des hommes déguisés qui défilent dans la rue en jouant du tambour, en chantants et en dansants ou bien on regarde des adolescents joués une musique qu’on appelle Batucada (batoucada) .C’est même en les regardant que j’ai décidé de m’inscrire à l’école où les élèves apprennent la musique, les chansons et la danse . Au millieu il y a les tam-tam (j’en joue mais je ne suis jamais allée dans le défilé), à gauche et à droite des tam-tam il y a les caisses claires et derrière il y a les surdos et la photo qui représente des filles qui chantent la mort d’Anastasia, une magicienne légendaire qui a justement essayé d’arrêter l’esclavage mais qui n’a pas réussi. Comme vous le voyez les filles ont revêtu leur robe d’esclave. Elles ont joué sur une scène dans un musée. Elles ont chantées des chansons, fait des sketches et pour finir ont joué la vie d’Anastasia. Puis elles ont défilé dans les rues en faisant de la batucada, en chantant, en dansant et en portant une grande statue représentant Anastasia muselée et enchaînée assise sur un grand tambour.
A bientôt
Solène .

 
 


L'ascenseur qui relie la ville haute et la ville basse


Un défilé de l'école Dida


Une des nombreuses églises du Pelorinho


Le tereiro


Une université cette fois-ci