Santos, le 23/09/2002

Voilà, nous sommes à Santos, le « port » de São Paulo, la plus grande ville du Brésil, mais non la capitale. Nous y sommes arrivés après avoir fait quelques courtes escales le long de la côte (Ubatuba où nous avons retrouvé Celso et Naia pour quelques jours ainsi que Ilhabela). Finalement, nous sommes arrivés il y a 12 jours, à la tombée de la nuit. Nous avons profité des nombreux chantiers pour sortir le bateau de l’eau et lui refaire une jeunesse. De plus, Celso et Naiai nous ont prêté leur appartement situé à quelques kilomètres du chantier. On peut aussi s’y connecter à Internet, pour une fois qu’on n’est pas dans un cybercafé. C’est donc de là que j’écris, pendant que Solène déballe ses devoirs. Nous sommes tout seuls car les parents sont allés bosser sur le bateau. En parlant de bosser sur le bateau, récapitulons la liste des choses à faire une fois sorti de l’eau :
-Se mettre tout de suite à gratter la coque à la spatule pour enlever tous les coquillages, algues et autres (ça marche aussi au karsher)
-Repasser des couches de peinture.
-Dans notre cas, nous avons enlevé le gouvernail qui avait reçu un choc (à Gargau, sans doute (voir le journal de bord)), changé les anodes (ces petits trucs en demi-ovale qui empêche la corrosion, c’est à dire que le métal de notre coque se détache pour aller sur la coque du voisin), et fait d’autres petites choses.
Nous sommes aussi allés à Santos, car nous sommes en fait à Guaruja, juste de l’autre côté du canal. C’est une grande ville avec des grands immeubles et des grands bus. Nous sommes allés à l’Alliance Française de la ville où nous avons emprunté des livres car notre bibliothèque est bientôt à sec.
Question temps, il fait gris : on aurait dû avoir ce temps là assez souvent pendant l’hiver alors qu’on a eu du soleil, et maintenant qu’on rentre dans le printemps, on a de la pluie, des nuages et compagnie (pour information, quand c’est l’été dans l’hémisphère sud, c’est l’hiver dans le Nord, et vice-versa) Voilà à peu près les informations du jour. On vient d’allumer la lumière car, bien qu’on soit en après-midi, il commence à faire sombre.

 
 


Le travel-lift sort Constance de l'eau


La coque est bien sale


Papa montre à Augustin comment gratter la coque


Augustin le met en pratique