Moorea, le 03/07/2005

Nous sommes arrivés à Tahiti le 24 juillet, et cette fois-ci nous avons vraiment pu nous mettre dans la peau des premiers européens à y débarquer : temps très clair, soleil, l’île surgissant de l’eau, le vert de la végétation, la plage de sable noir devant laquelle nous avons mouillé à 5 heures (celle devant laquelle a mouillé le “Bounty”). L’image ne va pas plus loin, car plus loin ce sont le grand phare, les maisons, les voitures et les routes goudronnées. Il n’empêche que la pointe Vénus et sans conteste notre mouillage préféré à Tahiti, le plus beau et le plus calme.
Le lendemain, Maman m’a tout de suite emmené voir un ORL (désolé, je ne sais pas ce que veulent dire les initiales) pour ma gorge. Nous avons aussi retrouvé nos amis Desvino (Jérôme and co.) et Clair ( ?) (Jean-Paul and co.) et j’ai bientôt repris mes va-et-vient du bateau à chez Jean-Paul pour utiliser sa connexion Internet.
Le 27, nous avons invité les Clerc à venir prendre l’apéro à bord, et le surlendemain, c’était les Desvino qui nous invitaient à passer la soirée chez eux. C’est d’ailleurs au cours de cette soirée que nous avons enregistré notre “tube” “Apataki mon amie”, tube que vous aurez peut-être la chance de ne jamais écouter, ouf pour vous !
Le lendemain 30, nous avons quitté le mouillage pour la marina Taina, où plein d’autres copains nous attendaient : tout d’abord Juliette et Nino, qui ont déjeuné avec nous, puis Mathias de “Jennifer d’Orion” et Céline d’“Amani”, qui ont passé l’après-midi à notre bord. Enfin le soir nous accueillions un couple d’amis pour le dîner.
Ce n’est pas fini ! Le lendemain, nos amis de “NoKomis” (vus pour la dernière fois à Puerto Montt) sont passés nous dire bonjour, puis Solène et moi sommes partis en balade avec Céline et Johann d’“Amani” et Guillaume d’“Anastasia”, balade qui s’est d’ailleurs transformée en visite du marché au puces à 500 mètres du fait de l’absence de moyen de transport.
Le 1er août aurait dû être le jour de départ pour Moorea mais celui-ci fut reporté au lendemain du fait du mauvais temps, ce qui permit à Solène de passer encore du temps avec Céline et Mathias. C’est donc le lendemain à midi que nous avons mouillé à peu de distance de la maison de Juliette et Nino, où nous avons passé la soirée.
Le 3 au matin, j’ai été récupéré par une bande d’amis d’un ami de Juliette pour partir à l’ascension de la Montagne Percée, nom qui lui vient du trou qui l’a traverse peu avant le sommet, trou qui fut selon la légende fait par la lance du dieu polynésien … mais si nous nous lançons dans les légendes polynésiennes nous n’en sortirons pas.
Nous avons commencé par remonter le long d’une rivière sous la couverture végétale jusqu’à déboucher sur la crête. De là, nous l’avons suivi jusqu’au sommet, en nous aidant pour cela des nombreuses cordes installées dans les passages les plus verticaux, et qui se sont souvent avérées indispensables.
Bref balade très sympa, même si nous sommes arrivés au sommet sans doute quelques minutes après que les nuages, qui descendaient de leur côté, ne l’aient atteint, du coup pas tellement de vue et retour humide.
Je suis rentré vers 3 heures et ai bientôt réceptionné les Desvino, venus faire la traversée jusqu’à Huahine avec nous. Nous avons levé l’ancre vers 5 heures pour une traversée pour le moins épique, mais ceci est une autre histoire…